Le procureur de la République Christophe  Adou Richard a annoncé qu’il attendait  poursuivre l’avatar Christ Yapi pour diffusion de fausses informations. Il l’a fait savoir lors d’une tribune du Conseil National des Droits de l’Homme(CNDH) qui s’est tenue le mardi 22 juin 2021.

 

Pour ce faire, son service s’est autosaisi du dossier après de nombreuses plaintes. Et des recherches pour retrouver le cyber activiste caché sous le pseudonyme de Christ Yapi   ont été  lancées. Le procureur a indiqué qu’il restait confiant quant à son arrestation. «Il y a beaucoup de plaintes et le procureur s’est autosaisi, nous le recherchons, la personne elle-même le sait et un jour où l’autre, elle finira par se faire prendre, mais on espère que d’ici là il n’y aura pas des dégâts irréparables », a signifié le procureur de la République Adou Richard.

 

Puis d’ajouter que les auteures de fausses informations, ceux qui les diffusent où qui les reproduisent étaient  passibles d’une amende de 500 000 à 20 millions de FCFA. Et même à cinq années de prison comme ce fut le cas de la  dame, cyber activiste qui a publié une vidéo qui a conduit des ivoiriens à s’en prendre à la communauté nigérienne à Abidjan. Provoquant la mort d’un nigérien.

 

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Vu les possibilités de troubles sociaux que  ces informations diffusées sur les réseaux sociaux pouvaient entraîner, le procureur de la République a invité celui qui se cache sous l’avatar Christ Yapi à dévoiler sa véritable identité : « Quand on fait quelque chose en toute responsabilité, on doit montrer son visage, parce que les publications peuvent entraîner des troubles à l’ordre public et l’opposition des uns contre les autres », a-t-il indiqué.

 

Pour le procureur de la République, il est important que les auteurs des fausses publications sachent qu’à tout moment, ils pouvaient être poursuivis puisque leur crime n’était prescriptible que trois ans après. D’où l’appel à plus de prudence dans l’utilisation des réseaux sociaux.

C’est le lieu d’indiquer qu’il existe des outils de vérification  des images tels que “Google image, Tineye, Invid, YouTube data view” que pourraient utiliser les internautes pour s’assurer de la véracité de l’information.

 

Y G

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