De très violentes manifestations hostiles aux soldats français de l’opération Barkhane au Sahel, ont entravé la traversée des villes du Burkina Faso et du Niger à un convoi logistique des forces françaises, depuis la mi-novembre. Les violences engendrées par les manifestations ont officiellement occasionné trois (3) morts et plusieurs dizaines de blessés et de nombreux dégâts matériels.    Â
Parti d’Abidjan le 18 novembre dernier à destination de la ville de Gao au centre du Mali, un convoi logistique des forces françaises Barkhane a été confronté à des manifestations hostiles des dans villes traversées au Burkina Faso et au Niger.
Les manifestations hostiles au convoi des forces françaises ont d’abord commencé à Bobo-Dioulasso la seconde ville du Burkina, ensuite pour se propager successivement aux portes des villes de Ouagadougou, Loango, Dori et Kaya où le blocus a duré trois (3) jours avant que les soldats français ne réagissent par des tirs de sommation.  En Vain. Ils ont rebroussé chemin sur Ouagadougou. Selon les medias locaux, les bousculades qui ont découlées de ces tirs de sommations ont fait quatre (4) blessés parmi les manifestants et de nombreux dégâts matériels.
Au Niger, la situation était encore plus grave dans la ville Téra où les confrontations entre les soldats français et les manifestants ont officiellement fait état de trois (3) morts et dix-huit (18) personnes blessées côté manifestants. Cependant, les forces françaises déclinent toute responsabilité dans la mort de ces manifestants.
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Il faut noter que  les populations de ces zones hostiles aux soldats français expriment en réalité leur incompréhension vis-à -vis de la France, qui malgré sa présence militaire dans la zone sahélienne, les armées locales soient sous équipées et incapables de venir à bout des groupuscules de djihadistes qui sèment la désolation. Alors qu’il existe bel et bien des accords de défense qui lient la France à plusieurs Etats de la Région. Pourquoi ne cherche-t-elle pas à équiper les armées locales pour lutter efficacement  contre les terroristes ?
Pire, ces manifestants soupçonnent les français d’être de connivence avec les terroristes pour pouvoir maintenir leur domination sur une partie du Sahel.
Il faut rappeler que c’est finalement ce dimanche 28 novembre 2021, que le convoi a pu atteindre la ville de Gao, sa destination finale.
HG
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