Le premier responsable de l’eau en Côte d’Ivoire, est depuis, le vendredi 4 février 2022, à Bouaflé pour toucher du doigt le calvaire que vivent les populations et y apporter des solutions urgentes. Et pour cause : un camion de transport de produit pétrolier a renversé son chargement dans le fleuve de la Marahoué.
Vivre à Bouaflé aujourd’hui, relève d’une gageure s’apparentant à l’ultime combat qu’a livré Goliath face à David. À preuve, trouver un simple seau d’eau pour sa toilette quotidienne est la chose la plus compliquée, à l’heure actuelle. Autrement dit, c’est un défi difficile à relever de vouloir le faire. Les effets collatéraux de la saison sèche que connaît tout le pays ont été accentués ces jours-ci, dans la cité du “violet blanc”. Les raisons.
En effet, un camion-citerne de produits pétroliers a renversé tout son contenu dans le fleuve Marahoué, à la suite d’un accident de circulation, il y deux semaines, au niveau de la station de traitement d’eau de la ville.
Cette situation préjudiciable aux populations a été l’occasion pour certains cadres de Bouaflé, dont le PDG d’une société minière, N’GUESSAN Kouakou Hyppolite, de mettre la main à la poche pour permettre à chacun d’avoir de l’eau potable. Il y a également l’intervention de l’Office Nationale de l’Eau Potable (ONEP) dans les différents quartiers et dans des services de la ville qui, visiblement soulagent plusieurs foyers.
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C’est dans cette atmosphère de catastrophe naturelle que Monsieur Laurent TCHAGBA, Ministre de l’hydraulique, a effectué une visite de travail le vendredi 4 février 2022, à la préfecture de Bouaflé, à l’effet de trouver des solutions idoines et urgentes à cette situation difficile que vivent les “bouafléens”. Promesse a été faite de trouver, au plus vite, les voies et moyens pour l’approvisionnement en eau potable dans la commune du défunt Maire, Lucien LEHIE Bi.
Cependant, selon une source bien introduite, la situation ne pourra pas être résolue de sitôt à cause de l’immensité de l’opération de dépollution.
Les plus sceptiques des personnes interrogées, confient leur sort à Dieu, seul capable d’anticiper la saison pluvieuse qui n’est malheureusement pas d’actualité.
Combien de temps matériels faudrait-il donc pour le retour à la normale ?
Oumeakov YAO
Correspondant régional
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