En 2022, les marchés agricoles ont connu une forte volatilité aussi bien sur le plan de l’offre que de la demande. Alors qu’une nouvelle année s’annonce, les perspectives semblent bien différentes.
En 2023, le riz, le cacao et le sucre seront parmi les rares denrées agricoles qui verront une augmentation de leurs prix par rapport à 2022. C’est ce qu’indique Fitch Solutions dans sa dernière note sur les perspectives du marché des matières premières.
Dans les détails, la tonne de cacao cotée à Londres est prévue pour s’échanger en moyenne autour de 2 051,8 livres, soit une hausse de 2,6 % d’une année sur l’autre. Ceci dans l’hypothèse d’un nouveau déficit durant la saison 2022/2023 du fait d’une baisse des rendements liée à la cherté des engrais limitant leur application.
Globalement, la firme souligne qu’au-delà de ce trio de matières premières agricoles, la tendance sera à la stabilité des prix en raison du ralentissement de la demande pour certains produits liée aux incertitudes économiques et de l’accord sur le corridor maritime ukrainien renouvelé le 17 novembre dernier. Ce dernier continuera à améliorer la disponibilité de l’offre sur le marché céréalier. Alors que le prix du boisseau de blé (environ 25 kg) à la Bourse de Chicago devrait afficher un repli de 7,8 % à une moyenne de 8,6 $, celui du maïs sera aussi en baisse de 4,4 % à 6,6 $.
Pendant ce temps, le prix de la tonne de l’huile de palme brute devrait chuter fortement de 22 % par rapport à cette année en s’établissant en moyenne à 3 800 ringgits (860 $) sur le Bursa Malaysia Derivatives Exchange. Pour sa part, la livre de coton cotée à New York devrait chuter de près de 15 % à une moyenne de 94 cents.
EcofinÂ
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