Après « le Conseil national de sécurité exige leur libération sans délai », le « Conseil national de sécurité considère cela comme un chantage inacceptable et exige la libération sans délai des 46 soldats » et les saisines infructueuses de la CEDEAO et du conseil de sécurité de l’ONU, la voie de la sagesse vient de sonner au palais des bords de la lagune Ebrié : une délégation ministérielle a rencontré le président de la transition militaire du Mali, le colonel Assimi Goïta. Un document, base de nouvelles discussions, à l’effet d’un accord de libération des 46 soldats a été remis à la délégation ivoirienne.
En effet une délégation ivoirienne conduite par le ministre d’Etat, ministre de la défense de la Côte d’Ivoire, Téné Birahima Ouattara, et comprenant le directeur de cabinet du Président de la République de Côte d’Ivoire, Fidel Sarassoro ; le ministre de la Justice, Sansan Kambilé ; le chef d’Etat-major, le général Lassina Doumbia etc. était ce jeudi 22 décembre à Bamako. Objectif : trouver avec les autorités maliennes de la transition, les voies et moyens par le dialogue, pour la libération des soldats ou mercenaires détenus à Bamako depuis le 10 juillet 2022. Et ce, en présence de la médiation togolaise.
Au nom du Président @FEGnassingbe , nous félicitons le Mali et la Cote d ivoire pour les engagements souscrits ….#Mali #cotedivoire … bravo pic.twitter.com/lGHWIydMRf
— Robert Dussey (@rdussey) December 22, 2022
Les deux parties – malienne et ivoirienne – ont accepté un document de base pour le dialogue ouvert ici et maintenant. Et nul ne doute que le Mali y a introduit ses exigences de sécurité, de stabilité et de bon voisinage qui empêcheront Abidjan d’attenter, en sous-main, à sa stabilité, comme Bamako le suspectait.
Analysant ce qu’ont produit ses menaces de « libération sans délai », les saisines infructueuses de la CEDEAO et de l’ONU et conscient qu’une attaque ouverte contre le Mali ne se soldera pas facilement à une victoire sur Bamako, Abidjan a aujourd’hui plus que besoin de paix à ses frontières.
Surtout après le basculement de Ouagadougou aux côtés du Mali et de la Guinée Conakry. C’est à juste titre que l’on peut gager qu’Abidjan va parapher ce document, cette fois-ci, en guise de bonne foi. « L’ambiance de travail était fraternelle », a commenté un membre de la délégation ivoirienne. « Nous avons avancé sur le dossier », a confié de son côté une source officielle malienne.
Et comme pour montrer sa volonté d’aller à la paix avec Abidjan ; le colonel Assimi Goïta, l’homme fort du Mali a reçu la délégation ivoirienne. Laquelle délégation ivoirienne a été autorisée à rencontrer les 46 soldats. Des sources proches de cette délégation ivoirienne indiquent que les 46 soldats détenus à Bamako se portent bien, et ils étaient plutôt heureux de cette rencontre.
Mali vs #CIV225 | Affaire des 46 #CIV225
Les autorités 🇨🇮 ont hurlé au #chantage, à la prise d'otages.
Après l'avoir référé à la #CEDEAO et au S.G l’#ONU qui ont également crié.
Le pays du sang de lait envoya donc une #délégation ministérielle. 🤣🤦🏿♂️#Nous_sommes_le_Mali🦾 pic.twitter.com/ioPSP0NeyV
— 𝕮𝖍𝖊𝖎𝖈𝖐 𝕿𝖎𝖉𝖎𝖆𝖓𝖊 𝕯𝕴𝕬𝕽𝕽𝕬 (@CheickIbtidiani) December 22, 2022
Va –t-on vers la libération de ces 46 militaires qui ont passé plus de cinq mois en détention au Mali ? Vivement qu’il en soit ainsi afin qu’ils puissent passer les fêtes de fin d’année en famille.
A.Y
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