TOURISME/LES AFTERWORKS DIM VOYAGES : « tout est potentiellement touristique en région », et l’impact est plus qu’évident

L’année touristique nationale 2022 ne pouvait raisonnablement aller à son terme sans l’afterwork du tourisme organisé chaque année par DIM Voyage et sa directrice madame Ablé Gbané Emmanuelle Félicité. Pour sa huitième édition, le 30 décembre dernier, l’Ivoire Golf Club a offert ses espaces pour recevoir le panel avec pour thème : tourisme, quels impacts sur nos régions.

S’il y a eu une unanimité qui s’est toute de suite faite au cours de ces échanges, c’est l’omniprésence du tourisme en région. Déclinant l’impact social (mobilisation du personnel), économique (hôtel, maquis, restaurant, transport, commerce etc.) et environnemental ou culturel (Abissa, Popo carnaval, fête de l’igname etc) du tourisme en région, Nandouhard Akueson, professeur, enseignant chercheur, par ailleurs guide touristique et directeur de colonie, a martelé au cours de ce panel : « tout est potentiellement touristique en région ». « Le tourisme impacte la population, crée des richesses. Les régions rurales, la maison rurale sont le véritable potentiel du tourisme. Le tourisme nourrit son homme est un excellent catalyseur de cohésion sociale », a-t-il affirmé. Avant de citer, à titre d’illustration, le parc des arbres protégés d’une superficie de 10 hectares, qui abrite les chaises des chefs du Sud Comoé, le tam-tam parleur, la salle de spectacle ; l’archipel des 50 îles où sont enterrés les rois du Sud Comoé.

Pour Assielou wa Assielou, Professeur et consultant en Tourisme et Hôtellerie, le tourisme est une industrie. En région, il est tenu par les démembrements de l’Etat que sont la sous-préfecture, la commune. Toute chose qui implique qu’on ne peut parler de tourisme sans parler de région. Et en fonction des régions en Côte d’Ivoire, on a différents types de tourisme : le tourisme balnéaire dans le Sud, l’écotourisme, etc.

Il est revenu à Séverin Bogui, secrétaire aux relations institutionnelles du carnaval de Bonoua de montrer l’impact du Popo carnaval sur la ville de Bonoua. A l’en croire, la ville connait un développement qui est fonction de la forte attractivité de ce carnaval sur la ville. Et de citer à titre d’exemple : si hier, un parc hôtelier a vu le jour pour les festivaliers intérieurs, aujourd’hui les festivaliers qui arrivent des Etats-Unis et de l’Europe demandent plus de qualité. Et depuis les réceptifs hôteliers qui voient le jour ont commencé à prendre des étoiles. C’est tout bénéfique pour Bonoua.

Quant à Armand Diamidia, partenaire de DIM Voyages, il a présenté une offre d’épargne dont l’objectif est d’amener les participants à cet afterwork à davantage épargner afin de s’offrir en familles des voyages touristiques.

Par ailleurs, si le tourisme en région a des impacts positifs, les panelistes n’ont pas manqué de mettre à l’index quelques impacts négatifs dont la désacralisation de certaines cultures, l’impact sur l’environnement et la pauvreté rampante à côte de certains sites touristiques où les autochtones ne peuvent plus rien payer.

Prenant la parole, au nom de la fédération de tourisme de la Côte d’Ivoire, M. Diomandé, tout en dénonçant la concurrence déloyale, la fiscalité inadaptée, a félicité DIM Voyages, sa directrice et leurs invités qui, en organisant une telle activité le 30 décembre 2022, pour DIM Voyages ; et en prenant part à cette activité pour les invités ; montent à souhait qu’ils sont des passionnés consommateurs du tourisme. Affichant sa profonde conviction, il a affirmé que l’avenir de la Côte d’Ivoire n’est ni dans le cacao, ni le café, mais dans le tourisme.

Il faut noter qu’avant ce panel, il est revenu à Madame Ablé Gbané Emmanuelle Félicité de traduire sa gratitude à tous ses collaborateurs d’une part ; et d’autre part à ses invités pour leurs présences distinguées.

A.Y