CÔTE D’IVOIRE : lutte contre la corruption en Côte d’ivoire : 10 ans après ? Encore 516 millions détournés à l’ARTCI

Le Centre de Recherche et d’Action pour la Paix (CERAP) organise la 26ème édition de son activité dénommée « Les vendredis du CERAP ». Laquelle se tiendra dans ses locaux sis à Cocody-Mermoz le vendredi 27 janvier 2023, à partir de 17h30. Ce, au moment où il est encore question d’un détournement de 516 millions à l’ARTCI.

 

« La lutte contre la corruption en Côte d’ivoire : 10 ans après ? » : tel est le thème  de la 26 édition des « Vendredi du CERAP » qui se tiendra le 27 janvier prochain.  Il se tiendra avec la découverte d’un nouveau scandale financier, un  détournement de 516 millions à l’ARTCI au nez et à la barbe du Conseil d’administration.

Et ce, après les détournements à la GESTOCI, FDFP, Côte d’Ivoire Energie et les dizaines de milliards disparus des caisses du FER. Même qu’avec la nouvelle direction du FER, il se murmure que  les mauvaises habitudes ayant la peau dure, les mêmes causes sont en train de produire les mêmes effets. Et pourtant, il existe en Côte d’Ivoire une autorité de Bonne gouvernance et un ministère pour la lutte contre la corruption.

ARTCI

Dix ans après la création de la Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance (HABG) (Ordonnance n°2013-660 du 20 septembre 2013 relative à la prévention et à la lutte contre la corruption et les infractions assimilées, telle que modifiée par les ordonnances n°2013- 805 du 22 novembre 2013 et n°2015-176 du 24 mars 2015), l’application du dispositif de lutte contre la corruption présente en effet une image en demi-teinte. Les infractions continuent à faire l’objet de rares poursuites et de condamnations pénales. Les avoirs illicitement acquis par les personnes politiquement exposées et leur restitution à ceux qui ont été spoliés sont un exemple de l’imbrication, et parfois des contradictions irréductibles entre le droit et la réalité politique. Bref, la lutte contre la corruption, continue de se heurter à des obstacles politiques. Toutes choses que le politique est l’organisateur de ces méfaits.

Après 10 ans de réformes juridiques et institutionnelles, où en est-on avec la lutte contre la mauvaise gouvernance et la corruption actuellement ? Quels en sont les défis ? Quelles en sont les perspectives ? Pour répondre à ces questions, le Professeur Ouraga Obou, Juriste, Membre de l’ASCAD et Dr. Christophe Kouamé, Président de CIVIS Côte d’Ivoire.

A.Y

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