Les délégués élus de la Marahoué, lors des dernières élections organisées par la MUGEFCI, réunis autour de Docteur Ouilah Ange Richmond, tête de liste, ont exprimé leur désarroi face à la nouvelle gestion du Conseil d’Administration de la Mutuelle Générale des Fonctionnaires de Côte d’Ivoire ( MUGEFCI), le samedi 20 mai 2023 , dans la matinée.
De quoi s’agit-il ? Plusieurs griefs contre l’équipe actuelle ont été égrenés durant la rencontre. Entre autres, le problème de réseau internet souvent indisponible relativement à la carte unique intelligente (CUI) ; le panier de soin (les médicaments) est en baisse à cause du “mauvais arrimage “, dit-on, à la Couverture Maladie Universelle (CMU) ; le soutien indéfectible et illégal du Ministère de l’Emploi et de la Protection Sociale aux cérémonies d’installation des Conseils Consultatif Locaux (CCL) dans certaines régions etc. Une série d’installation lancée officiellement le mardi 26 juillet 2022 à Bouaké.
Des courriers de protestation et de dénonciation adressés aux plus hautes autorités du pays sont restés sans suite, etc.
Le cas de la Marahoué en est patent : la liste MUR élue dans la Marahoué, n’est pas autorisée à gérer au quotidien la MUGEFCI dans la région. C’est plutôt celle du P.C.A actuel qui a perdu les élections, qui dirige le CCL.
Alors qu’il y a quelques années en arrière, les choses ne se seraient pas passées ainsi. D’où le cri de désespoir du docteur Ouilah traduisant l’agacement de certains fonctionnaires : ” la MUGEFCI est prise en otage … Nous devons mettre tout en œuvre pour la diriger en 2025.”
Selon une source bien introduite, un texte réglementaire, serait édicté par les dirigeants actuels, pour justifier cette autre manière de gérer ladite Mutuelle.
“À quoi servent les élections des délégués MUGEFCI si ceux-ci n’ont pas de mots à dire dans la gestion quotidienne de notre outil commun de solidarité ? ” s’est interrogé Nanan OBOUYO 1er, un mutualiste de Bouaflé.
Oumeakov YAO
Correspondant
Commentaires